Chronique Trans Musicale

Trois jours de dérives Trans Musicales à pied, à cheval ou en bus, du petit jour au bout de la nuit, servent de trame à une prise de température festive et instantanée de la 27e édition du célèbre festival rennais, amarré pour la seconde fois au parc des expositions de Saint Jacques de La Lande, à quelques 20 minutes du centre ville. Les agents du Bip dispersés dans cette jungle musicale tracent au fil des rencontres la carte des espaces en kit aménagés pour l'occasion, qui accueillent artistes, techniciens et festivaliers. Eponges argentiques surfant de vagues en vagues, ils intègrent au rythme des marées humaines le spectacle des médias, où la mise en scène participe à la mise en lumière de cette effervescence. Puis le grondement fait place à la rumeur… La pratique devient légendaire, pour les photographes en binôme qui s'invitent à toutes les tablées. Et avec le recul superflu qu'impose le polaroïd, ils négocient l'image au corps à corps, pour rassembler tous les convives, reine d’un soir ou star à jamais, dans un tableau de chasse digne des plus grands aquariophiles.








































Photographies
Antoine Chaudet, Richard Louvet, Damien Mousseau,
Emilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philémon

Texte
Mathieu Tremblin, Philémon